Les établissements prêteurs exigent différents critères aux entreprises avant d’accorder une offre de crédit professionnel. Dans certains cas, un refus bancaire est possible de se produire. Nombreuses sont les raisons qui poussent les banques à décider de la sorte. Toutefois, rares sont les formes d’abus ou de malentendus à ce propos. La quasi-totalité des échecs de demande de prêt provient surtout d’un dossier non convaincant. Il est également possible que le demandeur ne figure pas dans les profils éligibles à l’octroi de cette formule financière. En cas de refus bancaire à la suite d’une requête de crédit professionnel, voici des solutions à entreprendre.
Trouver les sources du problème
Après un refus bancaire, il est important de comprendre les raisons de la banque. L’entreprise a besoin de savoir la nature du blocage afin d’anticiper les prochaines décisions. Les solutions à envisager dépendent de chaque situation. En cas de manque d’apport personnel, la société doit réviser ses finances et se montrer plus offrant. Avec une demande sans garanties, elle doit contacter une compagnie d’assurance. Pour des détails plus techniques, l’aide de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) ou de la CMA (Chambre de Métiers et de l’Artisanat) peut s’avérer très utile.
Rencontrer un intermédiaire financier
L’expérience et les contacts d’un courtier en crédits pro peuvent devenir de parfaites alternatives pour faire face à un refus bancaire. Cet agent peut à la fois enquêter sur les origines du refus et trouver une solution de crédit compatible à la réalisation du projet. Il peut également se mobiliser pendant les négociations pour aider son client à réussir sa demande. Par ailleurs, un comparateur de crédit professionnel est aussi efficace qu’un courtier, mais celui-ci a l’avantage de la rapidité. En plus, toutes les procédures sont gratuites. Cette alternative est la plus adaptée pour une entreprise en raison du temps gagné.
Aller vers la concurrence
Les exigences des organismes de prêt ne sont pas les mêmes. Une banque peut accepter la même demande qui a été refusée par une autre. L’autorisation d’un crédit professionnel dépend surtout de l’intérêt touché par le prêteur. La clé peut être dans la concurrence. Il faut alors tenter de convaincre d’autres banques dans l’espoir d’être accepté. Malgré tout, la révision de la demande doit toujours être effectuée pour ne pas avoir les mêmes complications. Il faut également adopter d’autres méthodes d’approche.
Réaliser une réévaluation du projet
L’investissement doit être conforme aux conditions de la banque. Il doit être réalisable et surtout rentable. Dans le cas contraire, les risques d’incidents financiers deviendront des sources de refus à cause du taux d’endettement. Le projet doit être à la hauteur des requêtes du prêteur pour que les visions soient parallèles pour les deux parties. Dans cette tournure, l’entrepreneur doit présenter un devis estimatif de toutes les réalisations à financer par le crédit. Un bilan prévisionnel d’au moins trois ans peut suffire pour garantir le remboursement. Le financement doit être conforme à la spécialisation de l’organisme financier. Il existe différents types de financement pour un crédit professionnel : financement participatif, business angels, affacturage, prêt d’honneur, fonds d’investissement, leasing, etc.